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Cousines de lectures.......

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7 juin 2021

LES EDITIONS PICQUIER

 

46366271_2302443939828246_7069961389820870656_nPhoto La Librairie de PARIS 

Les Editions PICQUIER s'attachent depuis 1986 à publier des textes venus d'EXTREME ORIENT et notamment de la littérature japonaise.

Au coeur de son catalogue, j'ai déjà lu XINRAN, chinoise qui témoigne largement de la condition féminine dans son pays mais aborde aussi des sujets plus vastes touchant son pays d'origine. Et évidemment, j'ai lu et beaucoup aimé Ito OGAWA dont j'ai commenté LA PAPETERIE TSABUKI et plus récemment LA REPUBLIQUE DU BONHEUR, des romans bienveillants, poétiques et ressourçants.                                                         

Parmi leurs nouveautés, j'ai lu 2 romans dont je voulais vous parler parce qu'ils ont été pour moi un véritable voyage au JAPON, une contemplation de sa nature, une rencontre avec des personnages féminins charismatiques et attachants.

Par de nombreux thèmes évoqués, ces deux récits se ressemblent et témoignent d'un désir de retourner à des bonheurs simples, de retrouver des relations saines et de se nourrir des bienfaits de la nature.

 

L'ÉTÉ DE LA SORCIÈRE de Kaho NASHIKI :

 

L-Ete-de-la-sorciere

 

Quatrième de couverture de l'éditeur :

On passe lentement un col et au bout de la route, dans la forêt, c'est là. La maison de la grand-mère de Mai, une vieille dame d'origine anglaise menant une vie solide et calme au milieu des érables et des bambous. Mai qui ne veut plus retourner en classe, oppressée par l'angoisse, a été envoyée auprès d'elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent. Cueillir des fraises des bois et en faire une confiture d'un rouge cramoisi, presque noir. Prendre soin des plantes du potager et aussi des fleurs sauvages simplement parce que leur existence resplendit. Ecouter sa voix intérieure.
Ce n'est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent les ombres de la colère, du dégoût, de la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.

 

 

Un joli roman sur les relations inter générationnelles entre une petite-fille et sa grand-mère au cœur de la nature. Une belle ode aux petits bonheurs simples et à la contemplation. Un récit emprunt d’affection et d’attention de cette aïeule pour cette enfant qui peine à trouver sa place à l’école et se questionne beaucoup. La trasmission est au coeur de ce récit et témoigne des sentiments forts qui lient Mai à sa grand-mère, c'est évidement touchant et l'auteur évoque cette épriode de son enfance avec délicatesse et une nostalgie joyeuse. J’ai beaucoup aimé l’attention simple et aimante de la grand-mère pour sa petite-fille, sa bienveillance et ses conseils tout en simplicité . Une vraie bulle de douceur et de tendresse.

 

LA PÉNINSULE AUX 24 SAISONS de Mayumi INABA :

 

La-peninsule-aux-24-saisons

 

Quatrième de couverture de l'éditeur :

Dans un paysage de mer et de falaises d'une beauté paisible, bien loin de Tôkyô, une femme en désaccord avec le monde entreprend la redécouverte d'elle-même et passe des jours heureux d'une grande douceur.
En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle se laisse purifier par le vent, prépare des confitures de fraises des bois, compose des haïkus dans l'attente des lucioles de l'été, sillonne la forêt, attentive aux présences invisibles, et regarde la neige danser.
Dans ce hameau au bord du monde, l'entraide entre voisins prend toute sa valeur, les brassées de pousses de bambou déposées devant sa porte au moment de la récolte, et les visites chaleureuses à l'atelier du miel de son amie Kayoko.
Vingt-quatre saisons, c'est le temps qu'il faut pour une renaissance, pour laisser se déployer un sensuel amour de la vie.

 

LA PENINSULE AUX 24 SAISONS est un roman sur l’introspection d’une femme qui souhaite se recentrer sur son essentiel, trouver une certaine forme de sagesse et être en phase avec elle-même. Pour réussir à atteindre cette forme de sérénité et d’apaisement, elle vit à travers la nature, prend le temps de l’observer, de la contempler, elle s’affranchit des contraintes matérielles et professionnelles. Elle jouit de petits bonheurs simples qui instillent une certaine douceur, une langueur reposante et nous transmet à nous lecteurs un sentiment profond de béatitude. J’ai vraiment pris plaisir à partager ses contemplations, ses réflexions induites par cette retraite bienfaisante, une vraie belle tranche de plénitude naturelle et simple au cœur d’une nature salvatrice. Zénitude convient parfaitement à mon sentiment une fois tournée la dernière page de ce joli roman dépaysant et charmant.

MYMY

 

L'ÉTÉ DE LA SORCIÈRE de Kaho NASHIKI paru en mars 2021

LA PENINSULE AUX 24 SAISONS de Mayumi INABA paru en mars 2018.

 

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